Le dimanche 9 septembre: On ne récite ni le Ta’hanoun ni les Psaumes 20 et 86 durant la prière du matin (les Seli’hoth les comportes). On ne sonne pas le Choffar, afin de marquer la différence entre la coutume (du mois d’Elloul) et l’obligation (de Roch Hachana).
En présence de dix hommes, chacun récite le texte de « Hatarat Nedarim », l’annulation des vœux, afin de ne pas commencer la nouvelle année tant qu’on n’aurait pas accompli tout ce qu’on a promis l’année précédente.
Bien evidement, On augmente les dons à la Tsedaka (charité) en s’assurant que chacun a de quoi faire face aux dépenses de la fête.
Nombreux sont ceux qui se rendent au cimetière sur les tombes des êtres chers disparus et des Tsadikim (Justes) afin qu’ils intercèdent en faveur de leurs descendants et de leurs fidèles.
La fête de Roch Hachana
Après avoir mis des pièces à la Tsedaka (charité) le Dimanche 9 septembre 2018, les femmes, les jeunes filles et les petites filles allument les bougies de Roch Hachana ainsi qu’une bougie qui dure au moins 48 heures à 19h51 avec les bénédictions suivantes :
1) : « Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Lehadlik Ner Chel Yom Hazikarone » ;
(2) : « Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Chéhé’héyanou Vekiyemanou Vehigianou Lizmane Hazé ».
(« Béni sois-Tu Eternel notre D.ieu Roi du monde qui nous as sanctifiés par Ses commandements et nous as ordonné d’allumer les lumières du jour du souvenir. Béni sois-Tu Eternel notre D.ieu Roi du monde qui nous a fait vivre, exister et arriver à cet instant »).
Après la prière du soir, on se souhaite mutuellement : « Lechana Tova Tikatev Veté’hatème » – « Sois inscrit(e) et scellé(e) pour une bonne année ». Après le Kiddouch, on se lave les mains rituellement et on a la coutume de tremper la ‘Hallah dans le miel et non dans le sel (et ce, jusqu’à Hochana Rabba, dimanche 30 septembre inclus).
Ensuite on trempe un morceau de pomme douce dans le miel, on dit la bénédiction : « Haètz » et on ajoute : « Yehi Ratsone Milfané’ha Chete’hadèche Alénou Chana Tova Oumetouka » (« Que ce soit Ta volonté de renouveler pour nous une année bonne et douce »). Durant le repas, on s’efforce de manger de la tête d’un poisson, des carottes sucrées ou du gâteau au miel, une grenade et, en général, des aliments doux, pas trop épicés, comme signes d’une bonne et douce année.
Lundi 10 et mardi 11 septembre, on écoute les sonneries du Choffar. Si on n’a pas pu l’entendre à la synagogue, on peut encore l’écouter toute la journée. (voir le Mot Du Rabbin).
Lundi après-midi, après la prière de Min’ha, on se rend près d’un cours d’eau et on récite la prière de Tachli’h.
Lundi soir 10 septembre, les femmes, les jeunes filles et les petites filles allument les bougies de la fête à 20H50 à partir de la flamme allumée avant la fête, avec les mêmes bénédictions que la veille.
On aura auparavant placé sur la table un fruit nouveau, qu’on mangera après le Kiddouch, avant le repas.
Durant les deux jours de Roch Hachana, on évite les paroles inutiles et on s’efforce de lire de nombreux Tehilim (Psaumes).
Il est permis de porter des objets dans la rue les deux jours de Roch Hachana quand cela a une utilité.
Fin de la fête Lundi 11 septembre à 20H48.
Le landemain:
Mercredi 12 septembre, c’est le jeûne de Guedalia commence,à 5h54 et s’achève à 20h33.