6. Le lien particulier qui existe entre cette période et la délivrance soulève une très vive interrogation: comment, malgré tout cela, n’est-on pas encore parvenu à obtenir la venue effective de notre juste Machia’h? Ceci est absolument incompréhensible!


Une autre question peut également se poser. Plusieurs dizaines de Juifs se réunissent, en un moment propice pour la délivrance. Pour autant, ils n’expriment pas leur souhait profond de voir le Machia’h venir immédiatement. Il reste, pour eux, envisageable qu’il ne vienne pas ce soir, qu’il ne soit là ni demain, ni après-demain, ce qu’à D.ieu ne plaise!
Certes, on crie « Ad Mataï », «jusqu’à quand durera cet exil?». Néanmoins, on ne le fait que parce que l’on a reçu instruction de le faire. Si l’on pensait véritablement ces mots, si l’on demandait sincèrement la délivrance, il est sûr et certain qu’on l’aurait déjà obtenu, depuis bien longtemps.
Que puis-je encore faire pour conduire les enfants d’Israël à souhaiter profondément la venue effective du Machia’h? Tout ce que j’ai fais jusqu’à maintenant n’a servi à rien. La preuve peut en être trouvée dans le fait que nous nous trouvons encore en exil et, bien plus, pour tout ce qui concerne le service de D.ieu, dans un exil profond.
La seule chose qui me reste à faire est de vous confier cette tâche: faites tout ce qui est en votre pouvoir pour faire venir notre juste Machia’h, de façon tout à fait immédiate! Faites usage des lumières particulièrement élevées de Tohou et introduisez-les dans les réceptacles de Tikoun.
Puisse D.ieu faire, qu’au bout du compte, se trouvent dix Juifs qui s’entêteront et considèreront qu’il est de leur devoir de convaincre le Saint béni soit-Il. Ils parviendront assurément à le faire, car il est dit «vous êtes un peuple à la nuque dure» et ceci peut également recevoir une traduction positive. C’est précisément pour cela que «Tu pardonneras à leurs fautes et à leurs transgressions». Ainsi, nous obtiendrons, de façon tout à fait immédiate, la délivrance véritable et complète (d’autant que le verset «comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles» est la réponse que le Saint béni soit-Il apporta à la prière du Prophète, formulée à propos de la délivrance.)

7. Pour hâter encore plus tout cela, je ferai une action de plus et confierai à chacun d’entre vous une mission de Mitsva, pour la remettre à la Tsédaka, car «grande est la Tsédaka qui hâte la délivrance».
Ainsi, je me suis acquitté de la mission qui m’incombe. Désormais, il vous appartiendra de faire tout ce qui est en votre pouvoir.
Puisse D.ieu faire qu’il y ait parmi vous une, deux ou trois personnes qui découvrent ce qu’il convient de faire et comment le faire. Ainsi, ils dévoileront la délivrance véritable et complète, de manière concrète et immédiate, dans la joie et dans l’enthousiasme.