« La vie religieuse dans le camp s’intensifie dès le printemps 1941. C’est le rabbin Schilli, aumônier de la région de Montpellier, qui se charge de visiter les internés de Rivesaltes. Il effectue des visites régulières à raison de deux à quatre par mois et reçoit l’autorisation de rencontrer ses condisciples internés en mars 1941, mais « que dans la mesure où il y a maintien du bon ordre. Il n’aura que des rapports confessionnels et ceci en présence du directeur du camp ou de son représentant ».

 La tâche des aumôniers des camps est multiple : célébration des offices, fêtes religieuses, instruction religieuse, circoncisions, fêtes, mariages et casherout. Ils doivent s’assurer que des conditions d’aménagement suffisantes sont prévues : hygiène, nourriture, veillé à ce que les rapports entre internés et administration se déroulent le mieux possible. D’autres rabbins se rendent au camp de Rivesaltes : le rabbin Mordoh, aumônier du camp de Rivesaltes, mais aussi le grand rabbin Hirschler, aumônier général des camps, le rabbin Fuks, aumônier des camps du Sud-Ouest, les rabbins Apeloig  et Bloch, enfin les aumôniers Ansbacher et Rothschild. Chacun doit se munir d’un laissez-passer valable pour une ou deux journées – renouvelable – pour circuler d’un îlot à un autre. »

Ci haut qu’une partie de l’activité du Rabbin David Mordoch durant la seconde guerre mondial.

Demain son Azkir, je me rend au cimetière Hilel demain matin 11h où il est inhumé.